« COMBAT AVEC L’ANGE »
Lambert Desmet, un flic raté, échoué dans l’alcool comme on échoue sur un bout de bois flottant en plein cœur de l’océan. Alors qu’il ressort d’une cure de désintoxication à la suite d’une bavure (au cours d’une intervention musclée, d’une balle perdue il a tué une fillette marocaine dans la rue), Lambert revient dans la ville, tente de retrouver ses repères, de regagner ses fonctions, son foyer, son statut et son honneur d’homme dans tous les sens du terme. Mais les portes sont désormais toutes refermées, et les dés semblent jetés ad vitam eternam. Partagé entre amours impossibles, actes irréversibles, précarité financière, frustrations sociales, il tente la dernière chose qui lui tient à cœur en ce monde, tant en quête de rédemption que d’amour : reconquérir le cœur de son fils, qui ignore jusqu’à l’identité de son père. Débute alors une rencontre faite de petites touches souvent maladroites, de violence désespérée, de peine exsudée à coups de larmes tantôt versées tantôt contenues. En parallèle, c’est aussi l’histoire de cet enfant, Léo qui, amoureux d’une fille qui a été enlevée pour être mariée de force dans son pays d’origine, a décidé de partir à sa recherche afin de la sauver, à l’instar de quelque noble chevalier des temps modernes. Un homme, un enfant, que tout sépare et que tout unit. C’est ici la rencontre de deux drames humains ; la confrontation de deux déroutes, de deux êtres en manque. La rencontre de deux individus qui étaient faits pour se rencontrer. Un père et un fils au cœur d’une ville où l’avenir peine à se frayer un chemin entre les tentacules du passé. Mais les sentiments les plus simples sont toujours les plus forts.
Daphnis Boelens, février 2008.
Extrait du journal intime de René Dauby -Producteur de "Combat avec l'ange "
Dans cette optique nous envisageons , au travers d'une fiction, d'imaginer Bruxelles autrement , sous forme de chronique, de montrer comment la ville change et comment les gens vivent ce bouleversement de société.
Léo aime Leila ,et tous ces personnages aiment l'inaccessible étoile,alors que le bonheur est peut-être tout simplement au coin de la petite rue .C'est aussi raconter l'éclatement de la famille, des cultures qui s'entrecroisent tant bien que mal mais constituent une réalité certaine:la difficulté d'aimer:"l'amour finit toujours par pâlir "comme dit un personnage dans le film . Un autre regard sur l'autre avec lequel il faut vivre bien.
C'est aussi l'histoire d'un homme en perdition (Lambert -rôle tenu par Pierre Lekeux )qui fait le constat de sa vie cassée,broyé par l'incompréhension du changement. C'est Marmeladow de Dostoïevski à Bruxelles . Il touchera le fond de l'ignoble et du désespoir pour enfin trouver la rédemption dans l'amour qui finira par triompher grâce à l'innocence et l'obtination de l'enfance .
Un grand merci à tous ceux qui nous ont aidé et soutenu dans ce projet qui , nous l'espèrons restera une expèrience constructice pour ces jeunes en quête de reconnaissance de leur talent et prouver ainsi que nous devons garder espoir dans cette jeunesse qui ne demande que de la confiance et des moyens pour nous le faire savoir .
René Dauby .
Producteur du combat avec l'ange