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Bienvenu sur le Blog de Pierre Lekeux : Extraits de presse et streaming de Pierre Lekeux





Extraits de presse relatant le parcours de Pierre Lekeux, comédien

Strass de Vincent Lannoo


Libération (14 août 2002)

Ce dogme belge, en drôle est acide et savoureux. Garde-chiourme dégoulinant d’hormones, Pierre Lekeux est exécrable à souhait en Radowsky. Il pelote, tripote, fricote.Il vomit des insultes, claque les portes et voudrait tant culbuter ses étudiantes. On le déteste avec délectation ....

Officiel des spectacles (14 août 2002)

Strass se distingue par l’interprétation de son personnage principal, “ un homme que l’on aime détester”, comme le défini justement le réalisateur Vincent Lannoo. Cette performance du comédien Pierre Lekeux ne peut être dissociée du grand prix qu’a obtenu le film au festival Premiers Plan d’Angers ...

Le figaro

Des comédiens formidables...Comme le personnage de Radowski, le film se montre brutal, grossier, malsain, menaçant, mais finalement salubre...

TéléObs cinéma


Plus fort que la star Academy. Soir une école de théâtre sise en Belgique où sévit un prof libidineux ( démentiel Pierre Lekeux ) , auteur d’un théorigme de la pédagogie ouverte qui préconise aux aspirants comédiennes le don total de soi , petite culotte comprise ...Vachard ce film n’épargne personne ...



Première


Ici , pas de serial killer blagueur , mais une école de théâtre à la méthode révolutionnaire , la pédagogie ouverte. autant dire que tout dégénère très vite sous la tutelle de Pierre Radowsky, prof Hystérico-lubrique joué avec une confondante conviction par Pierre Lekeux. Totalement désinhibé, parfaitement imbuvable, régulièrement obscène, il donne corps à un grand personnage de cinéma. Et offre la vraie bonne raison de voir ce film...


Studio Magazine


Malgré quelques petites maladresses, il se révèle un bonheur d’humour noir, corrosif, particulièrement piquant lorsqu’il se concentre sur un professeur pervers et autoritaire (ébouriffant Pierre Lekeux)....


Paris Match

Pierre Lekeux excellent en mégalomaniaque sexuel ringard ...


Télérama

Ce grand méchant loup est un personnage imprévisible et finalement plutôt original, surtout grâce aux qualités de son interprètes, le dénommés Pierre Lekeux....

Cinéma. COM


Strass est un film attachant parce que son propos est original .le professeur Radowsky rappelle un peu, toutes proportions cinématographiques gardées , le terrifiant instructeur de Full Métal Jacket...


Le canard enchaîné

Pierre Lekeux le pédago et Carlo Ferrante le dirlo sont excellents...

Télé moustique

Faut-il Haïr Pierre Lekeux

Dans Strass, notre compatriote Pierre Lekeux campe un Prof obsédé et tyrannique avec un réalisme saisissant.

...Mais nous vaut de beaux moments d’hilarité .Grâce surtout au jeu énergique de pierre Lekeux qui incarne un Radowski tour à tour inquiétant , boudeur ,libidineux , pleurnicheuse . En un mot : allumé...

Vif l’express

Génialement campé par Pierre Lekeux, Radowsky est un monstre fascinant dont Strass suit les dérives avec un sens aigu du comique corrosif et du délire contrôlé. Un personnage hors du commun...


La libre culture

On s’en voudrait de ne pas mentionner l’extraordinaire performance de Pierre Lekeux en prof imbu et abusif....


Vers l’avenir

Pierre Lekeux en professeur libidineux, est exécrable à souhait .Parfaitement imbuvable, totalement désinhibé, il porte d’un bout à l’autre Strass...

El noriego (Peniscola) Prix d’interprétation masculine en Espagne

Pierre Lekeux resulta elegido mejor actor


El Pais Prix d’interprétation masculine en Espagne

...mientras que Pierre Lekeux, protagonista de Strass, fue considerado el mejor intérprete masculino.

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La danse des esprits (de Manuel Poutte)

Le curé (Pierre Lekeux) est perdu dans le monde moderne, il voit sa foi se diluer de jour en jour parce qu’il n’arrive plus à avoir de prise sur les gens.
Il est tout le temps mal à l’aise, décalé .Il est à côté de ses pompes et en plus il culpabilise...

Cinergie (La danse des esprits)

Tout converge pour épurer cette fiction de tout anecdotique ou de romantisme. La sobriété du réalisateur est telle que le film peut paraître vide de sentiments .Trop intellectuel pour être chargé d’émotion ? On pourrait s’y méprendre...

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Prisonnier (Carlo Reygadas)

Charles (Pierre Lekeux) chef du contre espionnage d’une ville assiégée sur le point de tomber garde des prisonniers.
Avec prisonnier, on quitte le monde rassurant de la psychologie...


Last night on Earth de William August et Daph Nobody

Tribune de Bruxelles (2004)
Last night on the earth de William August
100 % Belge
Tête d’affiche de Strass, comédie de Vincent Lannoo dans lequel il campe un professeur de théâtre dictatorial, le bruxellois Pierre Lekeux tient à nouveau la vedette d’un long métrage 100% belge au titre évocateur: Last night on the Earth. Produit par Title films, ce premier film de William August relate la dernière journée de Max, qui a décidé de se suicider. Peu commun : Last night on the Earth a été tourner en seulement 18 heures ! Un choix qui renforce la spontanéité du propos et l’aspect réaliste de ce faux documentaire mais vraie comédie noire ...

Variety magazine (2004) Last night on the earth

Il nous reste à souligner la performance remarquable et Habile de Pierre Lekeux qui, par un jeu d’un naturel viscéral, parvient à harponner sans effort l’attention de la camera d’un bout à l’autre du film, et à métamorphoser en sympathie l’hostilité qu’inspire son personnage d’entrée de jeu au public.


Combat avec l’ange : de Marian Handwerker

Le soir (2007) Le retour de Marian Handwerker

Depuis ,on garde en mémoire le visage de ce flic (impressionnant Pierre Lekeux)qui se déglingue, l’obstination pure de ce gamin( très attachant Amaury Smet) qui veut à tout prix rejoindre sa petite « fiancée »emmenée au bled , les coups de cœur d’une mère blessée, les gueules des gens de quartier qui cohabitent tant bien que mal avec leurs différences, ces rues animées de la ville où toutes les cultures se mêlent. Depuis, on a en soi Bruxelles telle qu’elle est. Belle et misérable, riche et pauvre, solitaire et agitée, perdue et palpitante, cruelle et humaine.



Extrait du magazine Cinergie : « Combat avec l’ange « de Marian Handwerker

Toute cette petite troupe se positionne sans complexe face à des comédiens professionnels de l’envergure de Pierre Lekeux (qui, en Lambert Desmet, porte sur son visage et ses épaules tout le poids de sa culpabilité et mêle résignation et détermination), Philippe Résimont (dans un rôle de brute épaisse où il peut donner toute la mesure de sa présence physique), ou Christian Crahay (inattendu en cafetier sympathique mais peu impliqué), pour ne citer que les principaux. Cette qualité d’interprétation est encore mise en valeur par une caméra incisive, très physique, qui colle aux personnages dans les moments de grande tension, mais sait aussi se faire discrète, voire pudique lorsque la situation l’exige. La musique, très expressive et les décors naturels qui montrent Bruxelles telle qu’elle est avec ses blessures, mais aussi ses surprenants élans de générosité urbanistique, constituent deux autres atouts de ce film.
On ne peut que sincèrement lui souhaiter de trouver le public que mérite la générosité de tous ceux qui ont su donner corps à ce projet atypique, courageux et, incontestablement vivant.

Le soir : « Combat avec l’ange » Extrait de l’article de Fabienne Bradfer

"...Marian Handwerker réalise un vrai film qui s’impose comme instantané de la vie bruxelloise. Avec sa coscénariste Corinne Behin, il s’est inspiré des choses de la vie pour ébaucher une histoire, celle d’un flic, symbole de l’autorité, du pouvoir, qui perd toutes ses références professionnelles et familiales et voit sa vie se déglinguer jusqu’à le mener dans la rue....
Depuis, on garde en mémoire le visage de ce flic (impressionnant Pierre Lekeux) qui se déglingue, l’obstination pure de ce gamin (très attachant Amaury Smet) qui veut à tout prix rejoindre sa petite « fiancée » emmenée au bled, les coups au cœur d’une mère blessée, les gueules des gens de quartier qui cohabitent tant bien que mal avec leurs différences, ces rues animées de la ville où toutes les cultures se mêlent.
Depuis, on a en soi Bruxelles telle qu’elle est. Belle et misérable, riche et pauvre, solitaire et agitée, perdue et palpitante, cruelle et humaine. "


« Combat avec l’ange » de Marian Handwerker : Extrait de l’article de Marceau Verhaegen du Magazine Cinergie

"...Sombre, crépusculaire, oppressante, l’atmosphère du film reflète le monde qu’il explore : impitoyable pour les faibles et les déshérités, où les étincelles d’humanité et de solidarité sont de plus en plus difficiles à discerner pour celui qui se clochardise lentement, poussé par les blessures de la vie. Hommes et femmes sont faibles, victimes de leur environnement. Seuls les enfants et les jeunes, encore indemnes de ce climat de désenchantement général, conservent une pureté qui réveille une étincelle d’espoir..."

« Combat avec l’ange » : Extrait de l’article d’Olivier van Aberdeele - Cinebel

"...Tourné en numérique dans les rues de Bruxelles, et plus particulièrement dans le quartier de la Gare du Midi, "Combat avec l'ange" prend littéralement aux tripes et nous fait vivre de près la plongée vers les abîmes de Lambert. L’ex-flic a beau être alcoolique, parfois grotesque, raciste et assez antipathique, on ne reste toutefois pas insensible à sa déchéance, même si Marian Handwerker ne cherche nullement à défendre son personnage et ne se pose pas en juge.
Côté interprétation, Pierre Lekeux est impeccable. Avec un tel personnage, la tentation de sur jouer aurait pu être grande mais il évite avec brio cet écueil et campe un Lambert Desmet très convaincant. A ses côtés, les jeunes acteurs (formés dans des ateliers mis sur pied par le réalisateur) sont criants de réalisme, et tout particulièrement Amaury Smets dans le rôle de Léo.
A l'heure où nos écrans sont envahis par les grosses productions, ce petit film belge sans beaucoup de moyens fait beaucoup de bien et mérite assurément le détour."

« Combat avec l’ange » : Extrait de l’article de Nicolas Bruyelle - Plazza Art

"...Un film tourné sans moyen qui dégage une réelle émotion sincère. Une plongée au cœur de la fragilité humaine par le réalisateur de "Marie et de Pure fiction."

« Combat avec l’ange « : Extrait de l’article de Vanessa Morgan - infonu.nl

Het hoogtepunt van Combat avec l’ange is dan ook de indrukwekkende acteerprestatie van Pierre Lekeux die na onder andere Strass, La danse des esprits en Last Night on Earth nogmaals bewijst dat hij zijn vak met passie en toewijding benadert."

« Combat avec l’ange » : Extrait de l’article d’Alain Lorfèvre - La libre Belgique

...la jeune Maroua Sebahi qui révèle un réel potentiel.

« Combat avec l’ange » : Extrait de l’article de Sébastien Morgan –Wolvendael magazine

« combat avec l’ange » est un ovni dans le paysage cinématographique belge .Entièrement tourné à Saint gilles , loin des clichés sociaux simplistes , glauques et manichéens, le bijou de Marian Handwerker est une réflexion profonde sur notre ville et notre temps .

« Combat avec l’ange » : Extrait de l’article de Fabienne Bradfert - Le Soir)


...Pierre Lekeux donnant toute la profondeur tragique à cet homme trimballant son passé ...

"Comme l'avait fait Cédric Klapisch avec "chacun cherche sont chat ", Marian Handwerker filme les fissures physiques, mentales, architecturales d'un quartier pauvre entre deux quartiers riches. C'est âpre. Il parle de ce qui s'écroule en s'approchant au plus près de la réalité mais met en même temps en marche le rêve d'un gamin qui a encore toute l'énergie d'y croire. Parce que la mécanique froide de la marche du monde, Handwerker piste de façon citoyenne plus encore que cinématographique la chair, le cœur, l'âme...

« Combat avec l’ange » : Extrait du Journal Métro - Classement : 3 étoiles

"Un film sobre mais ancré dans la réalité bruxelloise."

« Combat avec l’ange « : Extrait de l’article de Luc Dechamp - l'Echo

"...Une histoire forte, crépusculaire, dans la veine belge du film social"

« Combat avec l’ange « : Extrait du ligueur : Maurice N'Guyen

Cette plongée au cœur des faiblesses d’une Humanité esquintée, tenant debout grâce à l’espoir ténu de jours meilleurs, est portée de bout en bout par Pierre Lekeux, l’inoubliable professeur de Strass, dont le regard peut, d’un instant à l’autre, inspirer toute la détresse du monde, puis terrifier le spectateur dans un accès de folie. Tourné dans le cadre d’un atelier à Saint-Gilles, l’une des communes les plus populaires de la capitale, avec de jeunes comédiens non-professionnels, le film fait preuve d’une économie de moyens et d’une simplicité qui en renforcent le réalisme, et refuse courageusement de jouer la carte facile des clichés sympas.
Combat avec l’ange est une chronique sociale pleine d’émotion et de justesse, la rencontre touchante entre un homme brisé et un préado déterminé à réaliser coûte que coûte un rêve impossible.

introduction critique à la carrière de Pierre Lekeux Par Luc Honorez , journaliste au journal Le soir et écrivain


PIERRE LEKEUX, ACTEUR D’EAU ET DE GALETS

A 47 ans, Pierre Lekeux est de ces comédiens, tels Jean Rochefort, Jean Carmet ou François Berléand, qui se réalise dans la maturité. Formé dans des écoles aussi diverses que l’école du Passage (Paris), avec pour maître Niels Arestrup, ou l’Actor’s Studio (New York), artiste de théâtre, de cinéma et de télévision, la notoriété lui vint, en 2002, grâce au film « Strass » qu’il a produit et joué sous la réalisation de son compatriote belge Vincent Lannoo. Dans ce film atypique, il fait exploser un personnage de professeur d’art dramatique manipulateur, égocentrique, pervers et menteur qui lui vaudra des prix dans divers festivals internationaux.
Comparaison n’est pas raison mais… Si Lekeux devait avoir une sœur de fiction, ce serait Yolande Moreau (« Quand la mer monte ») avec laquelle il a joué « L’assurance vie ». Comme elle, l’acteur offre une chose rare dans l’art de l’interprétation : une danse drue et danse sur le fil d’un déséquilibre intérieur oscillant entre le rire et les larmes, le constat et l’imaginaire, l’innocence et la violence.
Lekeux est à la fois l’eau de la rivière et ses galets. Sa silhouette à l’écran n’a besoin ni de grands gestes ni de dialogues pour imposer un charisme rugueux et fragile. Il EST… Et, soudain, happé par l’AVOIR fictionnel, il se liquéfie sous nos yeux comme s’il n’avait plus que son regard, envahi de sentiments contradictoires, comme bouée pour ne pas se noyer.
Dans ce mélange d’introverti et d‘extraverti, qui lui vient aussi de la vraie vie, de l’obligation de gagner sa vie autrement que par son seul art. Lekeux peut entrer dans tous les personnages et nous mettre en empathie même avec ceux qui n’ont rien pour plaire. Il sait transformer son visage en traits indéfinis, lisses, en sorte qu’il devient un miroir dans lequel le spectateur peut reconnaître et définir ses propres pulsions, peurs, envies et, surtout, ce terrible besoin d’être aimés qui nous hantent tous.
Clown blanc tragique ou simplement comique, Lekeux donne une colonne vertébrale aux parcelles de fictions qu’il rassemble en forme de puzzle (une évidence qui surgit dans les courts métrages, « Prisonniers » et « Adulte », qu’il a tourné pour le cinéaste de « Japon », »Batailla in el cielo »Carlos Reygadas) mais également sur les différents long métrages dont il est l’interprète principal ( Danse des esprits de Manuel Poutte où il interprète le curé Pol Radowski .
Qualité rare dans son métier, Pierre Lekeux est de ces comédiens qui continuent à vivre en nous après la projection. Au sortir de la salle de projection, le personnage qu’il a créé nous pose encore des questions, nous demande s’il peut être notre ami, notre bonne ou notre mauvaise conscience et nous prend parfois par le bras à un moment où on ne s’y attend pas.
Ainsi en va-t-il du flic déchu qu’il joue dans « Combat avec l’ange ». Ce Lambert Desmet, qu’il sort du réel pour le mettre dans notre réalité, nous en apprend sur la chute qui guette tout humain plus que toute étude sociologique sur le monde d’aujourd’hui.
Qu’un acteur puisse à la fois faire naître de la chair, des os, des larmes, de la tendresse, de ce qui traîne dans nos rues et que nous ne distinguons pas toujours et être, en même temps, uniquement par son jeu dont tout intellectualisme a été éliminé en aval, une… métaphore, voilà du grand art. Pierre Lekeux le possède. Et a, humblement, le courage de l’offrir.
Luc Honorez écrivain et journaliste au journal « Le soir »